Rubrique
Sport, littérature et psychologie
Pendant le confinement, période propice à la lecture, la SFPS a publié chaque semaine un résumé de roman littéraire en lien avec le sport. Drôle, décalé et utile. L’auteur, John Foreigner, a accepté de nous en dire un peu plus sur ses motivations...
Numéro 13
Barracuda | Christos Tsiolkas
Barracuda | Christos Tsiolkas
C’est en revenant du marché d’Aligre derrière la gare de Lyon pour acheter des artichauts que j’ai rencontré Sylvain Besson qui rentrait de soirée. Nous avons longuement parlé de son dernier roman "La cougar dépote" que j’ai pu lire lors de mon stage au Boukhistan. C’est là que Sylvain m’a dit : "quand je sors le soir, je porte toujours des baskets car je ne peux pas dormir saoul, sinon la tête tourne et le monde entier, ou juste ma chambre, se transforme en carrousel de la vie. Donc, je dois courir pour estomper les effets de l’alcool et sans mes chaussures de course, ça me fait des ampoules. Et le matin j’ai mal de la tête aux pieds". C’est son souci d’établissement d’objectifs et de psychologie clinique (sa mère) qui m’a fait prendre conscience que la littérature était liée à la psychologie du sport. Autrement dit : un déclic, une sorte d’insight, un eurêka sans baignoire. Accessoirement, c’est une bonne leçon pour les bigorexiques qui doivent apprendre à courir avec modération. J’ai alors parcouru ma bibliothèque pour y rechercher les ouvrages traitant explicitement de la psychologie du sport et de l’activité physique afin de rappeler aux membres de la SFPS les plus belles pages.
John FOREIGNER